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ÉDITO

professeur utilisant la réalité virtuelle en classe
réalité virtuelle dans l'Education
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Alors que notre environnement sociétal évolue au rythme des dernières tendances digitales et que le débat sur une potentielle dangerosité de l'AI alimente à bâtons rompus les discours de la sphère privée et publique, qu'en est-il de la place du numérique dans l'éducation ?

Force est de constater qu'il aura fallu moins de temps pour convaincre chacun de s’essayer au robot Chat Gpt que de s'interroger sur la toute puissance technologique dans l’écosystème éducatif. Dans une bataille du numérique où supporters et adversaires s’affrontent au tempo d’une battle de danse hip hop, chaque partie expose son meilleur argument en espérant que l’autre camp ne fera pas mieux, mais le débat patine et dans le cas présent point de jury pour désigner un vainqueur.

Peut-être parce que finalement l’enjeu se situe ailleurs, et que l’immersion du numérique dans l’éducation – ou inversement – ne peut pas être réduite à une approche binaire où il n’y aurait que partisans et défenseurs. D’ailleurs à y regarder d’un peu plus près on peut s’interroger sur la légitimité même de ce débat. A-t-on fait preuve d’autant de prudence quand la technologie s’est insérée dans nos vies personnelles, professionnelles ? A-t-on tenter de contenir l’entrée de la technologie dans le secteur de la santé ou celui de l’automobile ? On y a vu davantage d’avancées réelles que d’obstacles dont il fallait maitriser chaque contour.

 

La crainte, voire la peur, du digital dans l’éducation se justifie sûrement en ce qu’elle touche de plus sacré : les enfants d’une part et la transmission des savoirs d’autre part. À l’heure où l’on s’interroge encore sur les risques liés au temps d’utilisation des écrans et son impact sur le développement des enfants, il parait difficile de ne pas appliquer à minima un principe de précaution.

Et c’est là pourtant que les parties de ce débat clivant devraient s’agréger et considérer qu’intégrer les nouvelles technologies dans l’éducation ne consiste pas à proposer des avatars virtuels comme ersatz de professeurs, des tableaux blancs numériques, ou même de craindre que les classes ne se transforment en terrain de jeu géant à la sauce Pokémon. En réalité, il s’agirait plutôt de voir dans les outils numériques un support infini, une multitude de ressources interactives et accessibles, permettant aux apprenants d'explorer des sujets plus en profondeur et à leur propre rythme. D’appréhender la dimension inclusive que ces nouvelles technologies offrent en favorisant un accès au savoir pour tous, une collaboration entre pairs et un partage des connaissances facilité.

En somme, comme toute révolution, l'intégration du numérique dans l'éducation ne doit pas être réduite aux seuls bouleversements d’habitudes et de fonctionnements qu’elle engendre ; elle doit être pensée avec précaution afin de maximiser ses avantages tout en minimisant ses inconvénients potentiels. Une approche équilibrée qui combine judicieusement l'utilisation du numérique avec des méthodes d'enseignement traditionnelles pour offrir aux élèves une expérience éducative enrichissante et équilibrée.

Et au delà des avantages qu’on peut lui conférer, comment expliquer à un enfant que le numérique soit écarté de son environnement d’apprentissage alors qu’il est, ou sera, dans son quotidien, du monde auquel il doit être préparé, formé et pour lequel il est inéluctablement destiné ? Peut-être que c’est d’ailleurs en l’intégrant vite et bien, qu’on le contrôlera le mieux.

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